Le management participatif, vous connaissez ? Il s’agit là d’un des concepts les plus importants de la QVT. Il consiste à impliquer davantage les employés dans les prises de décision et le fonctionnement de l’entreprise. On vous en dit plus !
Qu’est-ce que le management participatif ?
Le management participatif a été évoqué dans les années 1930, quand les expériences dans l’usine Hawthorne ont débuté. Les expériences montrent que lorsque les conditions de travail sont élaborées par les collaborateurs eux-mêmes, la productivité augmente. Les conclusions tirées ont été que la motivation est d’abord suscitée par le sentiment d’autonomie et d’appartenance à un groupe.
Le management participatif est désormais défini comme une pratique que les dirigeants adoptent pour satisfaire les employés et accroître la productivité. Ce mode de management vise avant tout une décentralisation du processus décisionnel.
Ainsi, avec la gestion participative, on équilibre le pouvoir des supérieurs et des employés dans la résolution de problèmes et la prise de décision. Le partage de l’information est aussi au cœur de ce concept.
* À savoir : selon certains chercheurs, le simple fait de participer à une étude et d’être au centre de l’attention aurait donné envie aux employés de l’usine de travailler plus.
Comment l’appliquer ?
Sans l’imposer, le management participatif encourage l’implication du personnel dans le fonctionnement de l’entreprise. Voici trois points que nous avons relevés pour appliquer le mode de gestion participatif.
✔️ Prise de décision :
Le management participatif passe par fixer les objectifs et prendre les décisions qui permettront de les atteindre avec l’ensemble des membres d’une équipe.
Le management participatif commence alors à la base du travail : établir les objectifs et les moyens pour y parvenir en accord avec les personnes qui agiront. Cela apparaît comme une évidence lorsque l’on en parle, pourtant très peu d’entreprises le font. En effet, chaque employé connaît mieux que personne son métier et ce qu’il doit faire pour arriver au bout de ses objectifs.
✔️ Subsidiarité :
«Le principe de subsidiarité prévoit que la responsabilité d’une action doit être confiée à la plus petite entité capable de résoudre la difficulté ou de prendre la décision par elle-même.» (définition trouvée sur le site orga-positives). Dans une entreprise, cela s’applique en laissant le collaborateur prendre toutes les décisions et résoudre tous les problèmes qui le concernent lui ou son équipe. Autrement dit, le manager doit avoir confiance en ses collaborateurs et ne s’occuper que des choses qui ne relèvent pas de leur fonction.
Cela implique de rester présent pour ses employés en cas de besoin et de questionnement.
✔️ Plus de communication :
Écoute, échange, partage et communication sont les mots clé du management participatif.
Pour travailler dans la collaboration, il est indispensable de communiquer suffisamment et en toute transparence.
La confiance est un des points fondamentaux dans de nombreux principes de management. Sans une communication transparente et abondante, la confiance des employés est difficile à acquérir.
Pourquoi l’appliquer ?
Le management participatif a pour but de redonner du sens au travail.
Un employé sera plus motivé à travailler pour un objectif s’il l’a lui même défini. Ainsi, la motivation, source de bien-être, a des chances d’être décuplée.
Cette démarche aide aussi à développer le sentiment d’appartenance à l’entreprise. En étant en adhésion avec son entreprise et le travail qu’il a à y faire, la motivation et l’envie de venir travailler seront davantage au rendez-vous.
Tous ces éléments sont des paramètres qui facilitent le bien-être des personnes dans leur entreprise.
Au-delà de la productivité, c’est un enrichissement de la qualité de vie au travail que le management participatif offre.
Le management participatif active aussi le sentiment d’autonomie d’un employé.
À ce propos, vous pouvez lire notre article :
Sources : https://www.anact.fr/8-grands-modeles-participatifs-la-loupe