Article réalisé en collaboration avec Moodwork
En France, 68% des salariés considèrent leur travail comme nerveusement fatigant, 23% sont concernés par la tension au travail, et presque 1 salarié sur 10 serait surexposé aux Risques PsychoSociaux (RPS). Devant l’ampleur de ce phénomène, les RPS et leur prévention sont devenues une préoccupation majeure dans le domaine de la santé au travail. Malgré tout, travailler sur la prévention des RPS implique tant de cibler les facteurs de risques à réduire d’une part, soit, mais aussi de mettre l’accent sur le renforcement des ressources de l’individu. Consolider les facteurs de protection au travail, développer le bien-être au travail et promouvoir la notion de qualité de vie au travail sont autant d’actions à envisager.
Bien souvent considéré comme étant la responsabilité de l’entreprise, le bien-être au travail est aussi l’affaire du collaborateur. Quels que soient les programmes ou les actions que peut mettre en place l’organisation pour favoriser le bien-être au travail (un environnement plus agréable, des horaires adaptables, des évènements participatifs…), le collaborateur doit aussi se rendre compte qu’il peut agir à son échelle pour favoriser son propre bonheur au quotidien. Il n’y a pas plus légitime que lui pour décider de ce qui saura valoriser son quotidien.
De nombreux thèmes peuvent être directement investis par le collaborateur :
HYPER INVESTISSEMENT
Comment envisager un bien-être professionnel au quotidien si la liste de nos activités ne cesse de s’accroître au fil de la journée et que nous nous sentons obligés de les mener toutes de front ? L’hyper-investissement reste l’une des causes principales pouvant mener au burnout. En faire toujours plus, toujours trop, poussés par nos croyances ou par les exigences d’autrui que nous ne savons atténuer. Le bien-être du collaborateur réside donc en partie à sa capacité à reconsidérer le travail qu’il effectue quotidiennement pour réduire le nombre et l’importance des tâches qui entravent son bien-être, et augmenter celles qui le favorisent.
STRESS
Comment envisager le bonheur au travail sans agir sur l’un de ses principaux détracteurs : le stress. Cet état de mal-être perturbe tant le fonctionnement cognitif, qu’émotionnel ou somatique. En effet, en se retrouvant confronté à une situation dont l’individu estime ne pas avoir les ressources nécessaires pour y faire face, celui-ci nourrit des pensées négatives, voit sa concentration diminuer, sent une tension musculaire et artérielle plus élevée, et peut se retrouver assez agité. Certes, la surcharge de travail, des relations difficiles avec la hiérarchie ou les collègues, un manque d’autonomie peuvent être en cause et ne sont pas de la responsabilité du collaborateur. Pour autant, le salarié peut agir un minimum pour réduire son stress : gérer la situation différemment, réduire l’importance des facteurs stressants, réorienter son attention sur ce qui est apaisant, ou avoir recours à des techniques physio-relaxantes sont autant de stratégies à mettre en place.
COMMUNIQUER AVEC ASSERTIVITE
Animer une réunion, parler en public, avoir des qualités oratoires sont autant d’aptitudes valorisées et recherchées au sein du monde professionnel. Celles-ci sont considérées comme des compétences techniques avérées et favorisent la performance au travail, mais savoir s’exprimer de la bonne manière est aussi un gage de bien-être au travail. Communiquer avec justesse ses prises de positions, ses demandes ou ses refus tout en respectant autrui conforte l’affirmation et l’estime de soi et établit des relations sociales saines entre les collaborateurs. Pour l’équipe, l’occurrence des quiproquos, ou des conflits s’en trouvent diminués. Pour le collaborateur, sa satisfaction et son épanouissement au travail s’en trouvent renforcés.
AUGMENTER LES AFFECTS POSITIFS
De nombreuses professions ont pour mission de se focaliser et prévoir tous les problèmes qui pourraient advenir pour que cela n’arrive pas. Malgré tout, ne considérer et ne s’investir que depuis ce point de vue réduit notre perspective de champ d’action professionnel. Nous négligeons alors les nouvelles possibilités à saisir, les réponses aux nouveaux besoins des clients, ou encore les initiatives commerciales innovantes. Multiplier les points de vue sur une situation, et avoir la capacité de déceler tant du négatif que du positif rend notre cerveau plus flexible et agile. C’est donc notre créativité, notre aptitude à résoudre les problèmes et même notre empathie qui augmentent.
Pour aider et accompagner le collaborateur dans sa démarche, un certain nombre d’outils ont vu le jour dernièrement. Par exemple moodwork.co, qui se positionne en faveur du développement du bien-être et de la qualité de vie au travail. Après avoir auto-évalué son état de bien-être, le salarié a la possibilité de découvrir de nouvelles pistes pour ; améliorer et conserver ses facteurs de bien-être en entreprise ; réduire ses facteurs de mal-être ; ou simplement mieux se connaître. L’équipe de Moodwork le redirige alors vers des programmes de développement personnel en ligne traitant des 4 thématiques évoquées plus haut : l’hyper-investissement, la gestion du stress, l’assertivité et les affects positifs. Ainsi, il devient acteur de son propre bien-être au travail, tout en étant accompagné dans sa démarche.
Pour en savoir plus sur Moodwork, cliquez ici.
Afin de sensibiliser et de collecter des informations sur le burnout, Moodwork a décidé de lancer une grande campagne au niveau national. Celle-ci s’articule autour d’un test disponible sur testmyburnout.com et permettant à chacun d’évaluer son propre risque de burnout tout en fournissant de façon complètement anonyme des données qui permettront de faire avancer la recherche scientifique sur le sujet.
Pour participer gratuitement au sondage #Testmyburnout, cliquez ici !