Vous le savez, les soft-skills sont les compétences à maîtriser dans l’entreprise de demain ; esprit critique, résolution de problèmes complexes, intelligence émotionnelle. Cela requiert parfois une expérience et un regard extérieur à l’entreprise. Quelles solutions existent ?
Le management de transition, un défi de taille
Si le métier de manager, tel que vous le connaissez et le pratiquez pour certains, consiste à s’intégrer au mieux dans l’entreprise, à s’y faire une place, à gérer une équipe relativement fixe, le manager de transition remplit des missions ponctuelles dans différentes entreprises. Il est pourtant à même de renforcer les compétences d’une équipe, restructurer une organisation, redresser une situation, dynamiser la croissance, améliorer la performance opérationnelle… Comment est-ce possible me direz-vous ?
C’est une nouvelle donne. Les entreprises et les collaborateurs doivent devenir plus agiles et extrêmement adaptables dans un environnement où tout s’accélère ; technologie, intelligence artificielle, flexoffice… Pour s’adapter à cette transformation profonde que vous vivez certainement en entreprise, il faut accepter de prendre des risques, en changeant son prisme de lecture, en quittant ses repères. Ainsi, selon « Managers en mission », une grande qualité du manager de transition est de savoir « sortir de la boite ». C’est à dire s’affranchir du contexte et des modèles. Les enjeux du management de transition sont donc ceux du monde de l’entreprise en général : acquérir les soft skills attendues par les employeurs, savoir communiquer, créer de la cohésion dans les équipes, être à l’écoute… Et cette mobilité serait un accélérateur d’adaptabilité.
Les learning expeditions, une approche collaborative
Vous le savez certainement, une learning expedition est une méthodologie d’accompagnement du changement qui s’effectue par l’immersion dans une autre entreprise. Il peut s’agir de comprendre les nouvelles innovations du marché, s’inspirer d’un nouveau style managérial, identifier les meilleures pratiques pour favoriser la qualité de vie au sein de l’entreprise, optimiser la cohésion sociale des collaborateurs, repenser les espaces de travail etc.
S’enrichir des expériences
Les learning expeditions sont une source d’inspiration et un levier de la transformation des entreprises. Elles permettent aux collaborateurs de se poser des questions et d’ouvrir de nouvelles voies, de développer des compétences comportementales par l’adaptation qu’elle demande. Et pour maximiser l’impact et développer une réflexion commune sur l’ensemble de l’entreprise, l’enjeu est de réussir à démocratiser l’accès aux learning expeditions pour tous vos collaborateurs. Vous découvrirez vite les bien faits de la réflexion « out of the box ».
La learning expedition est une excellente occasion d’enrichir les esprits loin du quotidien, et d’intégrer de nouveaux écosystèmes. Elle permet d’entamer une mutation interne à l’entreprise, en appréhendant le marché de manière ouverte, et en questionnant la cohésion interne de ces nouvelles pratiques. La clé se trouve dans les débriefings collectifs qui permettent de réfléchir à ce qui vient d’être dit après chaque rencontre. Les découvertes se consolident, les bonnes idées des autres se transposent sur le projet interne, l’innovation fait son chemin dans les esprits des participants…
L’intelligence collective, source d’évolution
L’objectif est d’entraîner des discussions sur des thèmes choisis préalablement et d’amener un groupe de responsables à travailler ensemble sur une problématique pour permettre à chaque talent de s’exprimer et d’en extraire le génie collectif. L’expérience doit faire évoluer la vision des choses et des situations, avec pour but de surprendre, voire de déstabiliser les principaux intéressés qui ne se déplacent pas pour un simple cours d’analyse stratégique et financière.
Ces voyages sont profitables pour de nombreuses fonctions dans l’entreprise : dirigeants, managers, chefs de projets, chargés de missions transversaux… Faites attention à ne pas fausser les débats par des enjeux internes, il convient donc de réunir des participants idéalement sans lien hiérarchique.
Vous l’aurez compris, de nouveaux outils sont à la disposition des entreprises pour ouvrir l’esprit des collaborateurs et développer les soft skills. Si on entend beaucoup parler d’actions QVT en interne, sortir du cadre de l’entreprise peut apporter un nouveau regard et être bénéfique aux collaborateurs.