Changer de voie
Le confinement a fait son œuvre et voilà qu’aujourd’hui vous avez envie de prendre le large. Vous caressez depuis longtemps ce doux rêve de tout changer pour poursuivre dans une voie nouvelle. Vous le savez ; vous vous épanouirez mieux dans un autre domaine : celui qui vous passionne et que vous avez laissé dans un coin de votre tête parce que « ce n’est pas raisonnable ». Si vous lisez ce site, la QVT ou le développement durable en font peut-être partie !
Mais voilà : vous êtes en proie aux doutes. Comment se distinguer dans un nouveau domaine quand on n’a pas encore de « références » ? Vous entendez déjà votre entourage vous répéter que « non, c’est impossible » et vous avez peur de flancher devant un recruteur.
Mettre en avant le POTENTIEL
Depuis des années on vous a répété que pour faire la différence au cours d’un entretien, il faut souligner ses succès. Bonne nouvelle : pas forcément…
Un récente étude menée par des chercheurs de Harvard et Stanford propose une stratégie différente ! Le lien vers l’étude est ici : study
Si un ancien employeur vous rédige une lettre de recommandation, suggérez-lui de souligner votre POTENTIEL. En effet, l’étude a mis en avant qu’on serait globalement plus impressionné par ce que les candidats peuvent faire que par ce que les candidats ont fait dans le passé.
Et ce n’est pas si illogique dans un monde en plein mouvement et mutation où les recruteurs vont chercher de plus en plus l’adaptabilité des candidats à l’incertain.
→ Le regard de Christel de Foucault sur le recrutement en cette période devrait vous intéresser.
Valoriser le potentiel
Les postulants à un programme de PhD munis d’une lettre de recommandation mettant en avant les potentiels étaient ainsi plus rappelés que ceux aux lettres soulignant seulement leurs succès passés. L’étude souligne également qu’on choisira plus facilement l’artiste dont la peinture pourrait potentiellement gagner un prix qu’un artiste ayant déjà gagné un prix. De même pour un comédien. On préférera celui qui peut se hisser au sommet que celui qui y est déjà. La valorisation du potentiel !
Oser se marqueter
Forcément vous vous dites que cela dépend du recruteur en face et vous avez raison et du prix que vous êtes prêts à mettre ! C’est vrai.
Certains ayant peur de prendre des risques recruteront comme on a toujours fait : « s’il ne fait pas l’affaire, ce n’était pas ma faute, regarde la grande école qu’il a faite ! ». Mais d’autres donneront leur chance à ceux qui poursuivent un rêve car ils sauront détecter le talent non visible dans le parcours.
Pour preuve dans notre équipe ! D’un ancien marin à une criminologue, en passant par une spécialisée en cinéma ou en développement durable : nos parcours peuvent paraître bien curieux ! Mais une chose nous animait : le sens de notre métier et la cause. L’apprentissage s’est fait au fil de l’eau.
Alors osez. Osez vous tourner vers demain quand vous arrivez à un entretien d’embauche même si vous n’avez jamais exercé le métier. Les visionnaires, qu’ils soient RH, patrons, managers ou entrepreneurs savent que ce n’est pas le seul savoir-faire d’hier qui bâtira les entreprises de demain mais bien des personnalités mobilisées.
Bonne nouvelle, non ?
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