La reconnaissance au travail est un élément clé de l’expérience des collaborateurs. En évoquant le sujet lors des formations que nous dispensons sur le bien-être au travail, nous avons remarqué que de nombreux participants avaient du mal à comprendre concrètement comment s’améliorer sur ce sujet et que mettre en place.
Bref rappel concernant la reconnaissance au travail
Comme nous l’avons évoqué dans un précédent article, le manque de reconnaissance au travail fait partie des principales causes de démission des collaborateurs.
Une étude de l’université de Californie a d’ailleurs démontré que les salariés qui se sentaient reconnus et appréciés pour leur travail étaient plus susceptibles de rester engagés et motivés, même quand les tâches deviennent difficiles ou répétitives.
De même une étude menée par la Society for Human Resource Management a démontré l’importance de la reconnaissance au travail dans la culture d’entreprise, dans la satisfaction des employés et dans leur engagement.
Une étude de l’Université de Warwick a, quant à elle, mis en avant le fait que les salariés qui étaient reconnus au travail étaient plus productifs et moins absents.
Si nous mettons en avant ces quelques études, c’est avant tout pour vous donner des arguments et inciter vos entreprises à former au sujet. Cela devrait être évident mais il est encore besoin de convaincre… . Rappelons qu’une étude mandatée par UKG en 2022 soulignait le fait que le manque de reconnaissance était la deuxième cause de démission des salariés.
Concrètement, comment améliorer la reconnaissance au travail ?
Quand on pense reconnaissance au travail, on pense en premier lieu à la reconnaissance financière. Mais il ne s’agit pas du seul type de reconnaissance possible.
La reconnaissance peut prendre différentes formes allant d’un remerciement verbal ou à travers une carte de remerciement à des primes ou autres avantages.
Nous vous proposons quelques bonnes pratiques toujours applicables lorsque que vous remerciez un collaborateur ou un collègue :
- Être spécifique : le monde de l’entreprise a tendance à souligner l’interchangeabilité des collaborateurs « si tu pars, quelqu’un d’autre te remplacera ». Il faut donc pallier le manque de reconnaissance des singularités de chacun. Vous pouvez ainsi aller au-delà d’un simple « merci pour ton travail » en complétant par exemple par « merci pour ton implication du quotidien », « merci pour ton sens du partage », « merci pour l’ambiance que tu mets dans l’open space », etc… Plus vous valorisez les compétences uniques des collaborateurs, plus le remerciement a de la valeur.
- Être régulier : pour que la reconnaissance soit réellement incarnée, il est important de la renouveler régulièrement et ne pas attendre un succès pour l’exprimer. Au cours de l’année, on peut souligner l’engagement d’un collaborateur lors d’une réunion en équipe ou individuelle, reconnaitre les étapes d’une réalisation d’un projet dans une newsletter ou dans le bulletin d’information…
- Trouver des récompenses significatives : tout forme de récompense est utile. Mais si l’entreprise en a les moyens, il est important de montrer de la reconnaissance à travers des primes financières. C’est la somme des actions des collaborateurs qui permettent à l’entreprise de performer, il est donc important pour le sentiment d’appartenance d’avoir une valorisation financière. Pour autant, une étude UKG réalisée en 2022, indiquait que les salariés démissionnaires auraient aimé, outre la hausse de salaire avoir perçu la reconnaissance à travers plus d’avantages. Il peut s’agit d’avantages sociaux, mais aussi à travers des opportunités de formation ou de développement personnel ou professionnel.
- Former l’ensemble des équipes au remerciement : trop souvent on ignore la reconnaissance de pair à pair. Or la reconnaissance n’est pas seulement hiérarchique. Vous pouvez former les équipes à l’art de remercier et plus généralement à la connaissance de soi. Plus les collaborateurs d’une équipe connaissent et acceptent leurs différences, plus elles sont en mesure de reconnaitre les talents de l’autre.
- Valoriser les singularités : dans le cadre du travail, les salariés peuvent souvent avoir tendance à se sentir « trop vieux » pour les plus séniors, « trop jeunes » pour les plus juniors… Nous ne comptons pas le nombre de lecteurs nous ayant dit « je ne suis que… assistante / manager / responsable ceci ou cela ». Plus l’entreprise crée de groupes de travails incluant des personnalités différentes, plus les collaborateurs se trouvent reconnus dans leur singularité.
- Utiliser des outils tech : vous pouvez utiliser les outils déjà mis en place dans vos entreprises tels que slack et teams en créant des chanels de remerciement. Vous pouvez également penser à kudobox qui permet d’envoyer une carte personnalisée en ligne ou sur twitter. Enfin, de nombreuses applications existent qui peuvent s’articuler directement avec les systèmes en place.
Cette liste n’est évidemment pas exhaustive et il serait bien impossible de traiter le sujet en un seul article.
La reconnaissance des salariés passent également par l’écoute des idées et des besoins, par l’inclusion aux process de décision, par la reconnaissance de leur singularité, par la confiance accordée par exemple dans la flexibilité du travail, etc… La reconnaissance au travail est donc un travail de fond.
Si vous avez des idées ou des solutions à nous conseiller : nous vous invitons à commenter l’article ou à nous envoyer un mail à anne.leblanc@loptimisme.com
Pour aller plus loin, si vous souhaitez vous former au sujet du bien-être au travail dans sa globalité, sachez que nous proposons depuis 2016 des sensibilisations et formations auprès des entreprises et particuliers.
Contactez nous pour en savoir plus : formation@loptimisme.com
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