Ah, ces fameux « Chief Happiness officers », ou encore “responsables du bonheur”… On en a beaucoup entendu parler… Mais aujourd’hui ? Existent-ils toujours ? Que font-ils ? Où sont-ils en 2021 ? On vous dit tout !
Bonheur en entreprise & Chief Happiness Officer : loin de la caricature médiatique
Commençons par un petit rappel historique pour ceux qui n’étaient pas là à nos débuts… Suite à la naissance de l’Optimisme en 2016, le monde de l’entreprise nous a demandé de réfléchir à la notion d’optimisme en entreprise et plus globalement de bien-être des salariés. Plutôt que préjuger des réponses, nous avons fédéré ceux qui agissaient pour le “mieux-être des collaborateurs”. C’est ainsi que nous avons fondé en 2017 le Club des Chief Happiness Officers. Très rapidement, le nom a fait grincer des dents « comme s’il y avait un chef du bonheur en entreprise, n’importe quoi » !
Et c’est vrai, le mot ne rendait pas grâce à la cause et laissait penser à un concept naïf. Toute personne ne côtoyant pas réellement les CHO pouvait facilement se laisser berner par les reportages sur le sujet. Nous en étions les premiers témoins : chaque fois qu’un grand média nous appelait pour des recommandations d’interviews, on nous demandait « des images, par exemple un cours de yoga ou un team-builing babyfoot ». Il fallait “faire de l’image” et dès que nous parlions de transformation managériale de fond, ça intéressait moins.
L’ayant bien vite compris, plutôt que de répondre à des interviews aux propos modifiés, nous avons décidé de rester sur le terrain et de continuer à fédérer les acteurs engagés. Et ils étaient nombreux. Rapidement sous l’eau concernant les demandes de formations ou les adhésions au réseau, nous avons délaissé la partie communication autour du sujet.
Chief Happiness Officer : des profils hétérogènes
C’est ainsi que depuis 5 ans nous fédérons dans l’ombre les CHO et plus globalement tous ceux qui mettent en place des actions en faveur du bien-être des salariés.
Autant le dire, ceux qui endossent cette casquette viennent d’horizons différents : des managers, des offices managers, des assistantes, des RH…. Nous comptons même plusieurs DG dans nos rangs ! Parce que oui, certains prennent VRAIMENT en compte le bien-être de leurs collaborateurs ! Peu importe l’âge, le métier, le fonction, le rang, chacun s’enrichit des savoirs des autres.
Au fil des mois et surtout de la distorsion entre l’image et la réalité, les CHO se sont fait de plus en plus discrets dans les médias et pourtant de plus en plus actifs.
Et aujourd’hui ? Que font-ils ? Où sont-ils ?
Ils poursuivent leur mission dans l’ombre et ils sont souvent fatigués ! Notre équipe en est témoin : leur mission devient de plus en plus importante et ils sont de plus en plus sollicités ! Qui pourrait remettre en cause la question de la santé mentale des salariés en ce moment ? Les RH sont eux-mêmes épuisés. Entre plans sociaux, plans de formations, accompagnement du mal-être des salariés, les chief happiness officers sont une aide bien précieuse.
Mais alors pourquoi en entendons-nous moins parler ?
D’une, parce qu’on en entendait souvent parler sous l’angle de la critique. Le métier du Chief Happiness Officer n’étant pas un sujet “business” mais humain, les années précédente, on aimait à le caricaturer. Et il serait malvenu de critiquer en 2021 les entreprises qui tentent de prendre soin du bien-être de leurs salariés !
De deux car le nom a évolué. Plutôt que s’encombrer d’un mot mal à propos en France, ils ont souvent choisi des dénominations qui collaient mieux avec leur métier.
De trois car ils travaillent en ce moment BEAUCOUP et refusent les sollicitations ! La mission est la priorité.
Et nous ne pouvons qu’en être témoins !
NB : les sessions se remplissent vite, pour plus d’informations sur nos formations bien-être en entreprise et CHO (inter ou intra-entreprise), vous pouvez contacter rose@loptimisme.com.