Vous aussi, souvent, vous voulez dire non, et comme par (dés)enchantement, c’est un « oui » qui sort de votre bouche ? Le mot “non” semble être l’un des plus difficiles à prononcer de la langue française, pourtant c’est certainement celui dont on a le plus besoin. Allez, on va apprendre à dire non tous ensemble.
On dit oui pour …
Ne froisser personne. Résultat, nous sommes les seuls déçus. Au lieu de refuser à notre collègue de manger une énième fois au thaï ce midi, on accepte, docilement, pour ne pas être mal-vus.
C’est la manière la plus facile de se sortir d’une situation. « Tu viens vendredi soir ? » « Oui ! ». Fin de la discussion. Pas d’explications, pas de complications, enfin, en apparence. Parce que vendredi, au lieu de notre traditionnelle soirée Netflix entourés de plaids, on se retrouve à une soirée « disco » entourés de personnes en pattes d’ef à paillettes.
Faire comme tout le monde. Tout le monde dit oui. Dire non c’est se démarquer, affirmer nos choix ou nos goûts. Et si tout le monde aime le thaÏ et les soirées disco, on se sent obligés de suivre.
On doit apprendre à dire non car …
On est libre ! Libres d’être trop occupé pour aider sur un dossier, libres d’avoir envie d’être tranquilles le vendredi soir après une semaine de travail, libres d’avoir envie d’une pizza et pas d’un bô-bun. “Non” a le potentiel d’être une affirmation non seulement de nos choix mais aussi de notre liberté. C’est souvent au moment où nous montrons notre désaccord que notre vraie nature est révélée. À l’instant où l’on va apprendre à dire non, on s’épanouit forcement !
Les « oui » seront des « oui » sincères. Sincères et sans regrets. Si apprendre à dire non est important, c’est aussi pour accepter ce qui nous ressemble vraiment. On peut dire oui pour faire plaisir, si cela n’entrave pas nos propres besoins. Nos moments de disponibilités seront d’autant plus authentiques s’ils sont appréciés.
Nous savons nuancer. L’idée n’est pas de dire « non » catégoriquement, il s’agît de savoir décliner avec délicatesse. Si l’on dit non sèchement à tout, on n’osera plus rien nous proposer. Une explication, une proposition alternative, un « je ne peux pas ce jour-là, dis moi la prochaine fois que vous sortez ! », est toujours plus apprécié. Mettons-nous à la place de l’interlocuteur. Ce n’est pas le « non » qui blesse, plutôt le désintéressement ou l’ignorance. Que ça soit dans la vie ou au travail, le non sera votre nouvel allié.
D’ailleurs on vous explique dans cet article pourquoi il est bon d’apprendre à déléguer :
“Si vous dites oui à tout, même aux choses que vous ne maîtrisez pas, vous vous retrouvez submergé de travail. Dire non, c’est risquer de passer à côté d’un projet, en revanche c’est aussi se donner la possibilité de se focaliser sur le travail en cours et de ne pas le bâcler.”
Ainsi, vous comprenez que dire oui sans arrêt est aussi chronophage que de regarder Facebook ou Instagram “deux petites minutes”.
Allez, c’est le moment d’annoncer des “non” retentissants !