Nous vous proposions dans un précédent article de savoir si vous étiez un « people pleasing« , c’est à dire de savoir si vous étiez juste sympa ou si vous si vous cherchiez à faire plaisir aux autres avant de répondre à vos propres besoins. Vous pouvez retrouver l’article ici . Dans cet articles, nous vous proposons 4 étapes pour vous permettre de mieux comprendre le sujet, d’arrêter de dire oui et d’oser dire non à vos collègues. 

Etape 1 : identifier les raisons 

• Est-ce que j’ai peur que mes collègues me rejettent ?
• Est-ce que c’est par pur perfectionnisme ? 
• Est ce que j’ai peur de dire non ? Est ce que c’est parce que je n’ai jamais appris à dire non ? 
• Est ce que j’ai peur qu’en disant non aux autres ils aient l’impression que je les abandonne ?
• Est ce que j’ai l’impression que dire oui à tout me permet d’être intégré à l’entreprise ? 
• Est ce que je me sens responsable des émotions des autres ?
• Est ce que je ne supporte pas de voir la déception dans le regard des autres ? 

Etape 2 : prioriser vos besoins

On l’entend partout, on le lit partout… et pourtant ! Quand on a tendance à faire passer les autres avant, il nous faut parfois un déclic et une méthodo pour nous aider à conscientiser nos besoins. 

Une méthode consiste à se poser 2 questions : 

• quel est mon but personnel ?
• qu’est ce qui a de la valeur dans ma vie ? 

Par exemple, si votre but dans la vie est de passer plus de temps avec votre famille car la famille est importante pour vous, il deviendra plus légitime de dire non à votre manager qui vous demande une nouvelle fois de travailler ce week-end « pour l’aider ». 

Vous avez envie de passer plus de temps avec vos amis ? Planifiez une semaine de vacances ensemble et annoncez-le à vos collègues en avance. Plus vous rappellerez aux autres et à vous-mêmes vos objectifs, plus vous vous autoriserez à dire non car vous avez défini votre priorité.

Vous avez envie de changer de job ? Mais vous n’arrivez pas à accorder du temps à votre recherche d’emploi ? Rappelez-vous que PERSONNE NE LE FERA à votre place. Si vous sentez que c’est le moment, osez dire non pour dédiez du temps à votre recherche. 

Vous avez peut-être l’impression à la lecture de ces lignes que nous vous incitons à être égoïste et encore plus individualiste ! Rassurez-vous ! Si vous lisez cet article, c’est probablement qu’en temps normal vous en faites 10 fois trop et il s’agit tout simplement de rétablir un peu d’équilibre. Rappelez-vous que les autres ne sont PAS comme vous et ne se donnent PAS autant que vous.

Etape 3 : apprendre à poser des limites et à dire NON

Rappelez vous de la dernière fois où vous avez dit « non » à quelqu’un, à part à vos enfants ? A combien de temps cela remonte-t-il ? Avez-vous eu l’impression que l’exercice vous paraissait difficile ? 

Allez-y par petit pas, étape par étape… et commencez par les propositions qui vous coûtent le plus « je ne peux pas t’accompagner sur ce dossier, je manque de temps », « j’ai besoin de repos en ce moment, je préfère décliner l’invitation à dîner », « je vais rentrer, ma journée a été chargée, profitez-bien de la fin de soirée »

Normalement, un « non » devrait se suffire à lui-même, mais il peut vous sembler indélicat de ne pas le justifier. Même si ce n’est officiellement pas nécessaire, exprimez vos sentiments : ils sont non opposable. 

Etape 4 : accepter les remarques

Si vous dites « oui » à tout depuis des années, que ce soit à vos collègues, à votre manager ou à vos amis, il y a fort à parier que les autres vous le fassent remarquer. « Tu as changé », « avant tu était plus prévenant.e » et autres remarques risquent de vous heurter. 

Gardez bien le cap ! Prioriser vos besoins peut être une étape de vie indispensable qui vous permettra demain d’être plus présent.e aux autres. 

Si vous avez du mal à y parvenir, nous ne pouvons que vous conseiller de vous faire accompagner. Nos articles sont à titre informatif et même si nous y mettons beaucoup de cœur et de passion, nous ne saurions remplacer les professionnels (psy, coachs, etc…) !