Ceux qui nous suivent depuis longtemps le savent : notre équipe cherche à avoir de l’impact sur l’ensemble des sujets qui lui tiennent à cœur. La RSE et le développement durable en font naturellement partie. Souvent on nous demande la teneur de nos actions. Aujourd’hui nous vous expliquons notre choix de nous engager en faveur de l’agroforesterie avec Treedom. Rencontre avec Catherine, la co-fondatrice de L’Optimisme.
Pourquoi engager l’Optimisme dans une démarche RSE ?
Tout le monde ne le sait pas mais avant de lancer l’Optimisme, j’ai travaillé une dizaine d’années dans le domaine de la RSE ! Je suis d’ailleurs diplômée d’un master dans ce domaine, forcément ça laisse des traces…
J’ai toujours pensé que ce sujet était fondamental même si, à l’époque, tout le monde me disait que c’était un « truc de pays riches » ou « un sujet secondaire » puis c’est devenu « un concept bobo ».
Mais penser l’entreprise dans son environnement n’est ni plus ni moins que du pur bon sens.
Et il était évident qu’au fil des années, avec l’Optimisme nous allions nous investir des plus en plus dans différentes cause même si nous en parlons rarement.
Aujourd’hui tu lances un appel à planter des arbres dans le monde entier, pourquoi ?
Formée au bilan carbone ADEME je mesure mon impact sur la planète mais aussi l’impact de mon entreprise et des entreprises plus globalement.
Il y a urgence à mener plusieurs actions de front : améliorer ses pratiques ET aider ceux qui en ont besoin.
J’ai longtemps cherché la meilleure démarche pour avoir un impact jusqu’à découvrir l’agroforesterie avec Treedom. Cela me semble important d’expliquer aujourd’hui ce dont il s’agit !
Alors, qu’est-ce que l’agroforesterie ?
TREEDOM en parlerait surement mieux, mais pour moi, l’agroforesterie c’est un peu le sur-mesure de la plantation.
On ne plante pas massivement sans suivi. Chaque arbre a une visée particulière : nourrir le bétail, nourrir les paysans, protéger l’érosion des sols…
J’aime ce sur-mesure et cet impact mesurable. Je trouve beau de comprendre la singularité et l’utilité de chaque plant.
Explorant ce sujet depuis plusieurs années, j’avais souvent eu l’écho de forêts plantées qui n’étaient pas entretenues par les communautés locales.
Dans le cas de l’agroforesterie, il y a un travail de formation individuelle des locaux depuis les pépinières où grandissent les arbres à la plantation.
J’aime cette approche 360 qui couvre l’ensemble des sphères du développement durable que sont l’environnement, le social et l’économique.
Tu as choisi Treedom, pourquoi ?
Je regarde depuis 10 ans ce qui se fait dans le domaine de la plante d’arbres et l’agroforesterie est un vrai plus. Ensuite c’est une histoire de rencontres et de feeling.
Plusieurs amis avaient parrainé des arbres Treedom dans leurs entreprises et m’avaient montré l’interface ludique.
Quand on se lance dans des parrainages autour du monde, il faut avoir confiance : on ne va pas vérifier sur place que son baobab en Afrique ou son cacaotier en Amérique Latine poussent bien !
Chaque arbre est photographié et géolocalisé lorsqu’il est planté. Ensuite, on reçoit des photos du projet auquel l’arbre appartient, de la communauté locale qui s’en occupe. Cela nous permet de suivre une histoire.
Dernier point que j’aime : le concept de forêt virtuelle. Je trouve l’idée incroyable ! Au sein d’une entreprise c’est franchement sympa : on peut planter un arbre pour un anniversaire, pour un nouvel arrivant, en guise de félicitation, pour une naissance, en cadeau de Noël, etc…
Je suis convaincue que le temps des cadeaux sans aucun sens est révolu. Savoir qu’un arbre a été planté grâce à soi donne un sentiment de fierté et d’utilité dans la durée ! D’autant qu’un petit diagramme permet de voir l’arbre grandir et la quantité de CO2 absorbée.
Que dis-tu à ceux qui te disent qu’il faut d’abord agir local ?
Qu’agir local n’empêche pas d’agir mondial. La preuve : nous sommes petits mais nous lançons des actions en Normandie et aussi dans le monde entier en partenariat avec Treedom !
Nous avons la chance de vivre dans un endroit privilégié de la planète.
Mais il faut aussi penser à planter là où il y en a le plus besoin pour aider les communautés locales, notamment autour de l’équateur où les dérèglements climatiques ont beaucoup d’impact.
Aujourd’hui tu lances un appel !
Oui ! Nous avons décidé de lancer une forêt de l’Optimisme virtuelle !
Cela permet à tous de parrainer un arbre qui grandit dans notre forêt virtuelle. J’ai un peu l’impression que c‘est matérialiser la présence des lecteurs agissant ensemble “4good” ou pour le bien-commun.
Comme nous sommes tous à distance, j’aime l’idée d’un projet collectif commun et partagé. Je suis impatiente de voir la carte des arbres s’étoffer ! J’aimerais arriver à 500 : nous sommes à 100
Cela peut aussi servir de test pour ensuite lancer l’initiative dans son entreprise.
Je suis convaincue qu’agir rend optimiste ! Planter des arbres en 2021 procure le sentiment d’avoir un impact sur le long terme. Et dans notre société où on ne pense que court terme, cela fait du bien…
Je remercie par avance tous ceux qui se joignent à nous à travers la plante d’un arbre (à partir de 14,90€)!
L’équipe de l’Optimisme est vraiment fière de mener un tel partenariat avec Treedom et nous comptons sur vous !!