Delphine Drouin a un parcours atypique. Après une carrière dans de grands groupes et plusieurs prises de conscience personnelles, elle crée son cabinet de coaching Be to b en 2014. Passionnée de médecines douces, elle met aujourd’hui au profit des entreprises et des organisations sa palette de compétences et d’expériences en matière de qualité de vie au travail. Delphine Drouin interviendra sur le sujet de la charge mentale en octobre prochain pour nous aider à y voir plus clair lorsque notre cerveau est en ébullition, pris en étau entre notre vie personnelle et professionnelle. Un parcours à découvrir !
Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?
J’ai 52 ans, je suis mariée depuis 27 ans j’ai deux grands enfants. J’ai un parcours original, salariée pendant 12 ans chez Marie Claire avec pour mission les événements et la promotion du groupe en France et à L’International. La vie m’a amené il y a 17 ans à la Réunion, j’y ai crée une agence de communication événementielle Jour de Fête.
Suite à des soucis de santé à 40 ans je décide de prendre ma santé en main et je change ma façon de manager mes équipes. Je crée mon cabinet de coaching Be to B en 2014. Je suis coach santé et bien-être, maître praticienne en psychologie positive, praticienne de MBSR, professeur de vinyasa yoga et de yoga du visage.
J’accompagne aujourd’hui les entreprises et les organisations sur des programmes de qualité de vie au travail.
Vous témoignez d’un changement radical dans votre manière de penser suite à certains évènements dans votre parcours. Pouvez-vous nous en dire plus à ce sujet ? Quels impacts dans votre vie professionnelle et personnelle ?
J’ai longtemps fonctionné sur des modèles traditionnels en mode pilote automatique sans me soucier de mon bien-être mais toujours avec empathie et mon cœur. A 40 ans je tombe malade et je perds mes parents coup sur coup. Je réalise que je dois changer ma façon de fonctionner et ma façon de piloter mon entreprise. Je passe d’un management contrôlant à un management participatif. Et je mets l’humain et le cœur au centre de mes priorités
On entend beaucoup parler de « charge mentale », spécialement dans le milieu de l’entreprise. De quoi s’agit-il exactement ?
La charge mentale a été définie pour la première fois par Monique Haicault en 1984 et se définit par le fait de devoir penser simultanément à des choses appartenant à deux mondes séparés physiquement : vie pro et vie perso par exemple.
Quels sont les facteurs qui alourdissent la charge mentale au travail comme dans la vie ?
L’hyper connexion très clairement.
Vous avez étudié l’histoire de l’art. Comment l’art peut-il, à votre avis, être mis au service d’un nouvel équilibre par rapport à notre charge mentale ?
L’art peut permettre de s’évader de se nourrir d’émotions positives qui contribuent à faire diminuer la charge mentale.
Pendant plus de 20 ans, vous vous êtes formée à différentes techniques de médecine douce. Quelles seraient les clefs essentielles que vous aimeriez aujourd’hui transmettre aux collaborateurs qui se sentent concernés par le sujet de la charge mentale ?
- La respiration
- La méditation
- Les outils de gestion du temps
- La satisfaction du travail déjà accompli et pas se focaliser sur ce qu’il reste à faire