Bien-être, fierté d’appartenance, esprit d’équipe, conditions de travail… prendre soin de ses salariés devient un casse-tête pour bien des entreprises. Comment accompagner les entreprises ? Rencontre avec Charles de Fréminville, Fondateur de Bloom at Work.
Charles, pourquoi t’es-tu un jour intéressé au sujet du bien-être en entreprise ?
Dans ma première entreprise, j’évoluais dans un domaine à l’opposé du bien-être au travail. J’étais consultant en stratégie dans un grand cabinet américain. Nous, les collaborateurs, recevions un sondage régulier pour savoir comment nous allions. Même si nous terminions à 00h00, nous disions que tout allait bien. Jusqu’au jour où nous avons travaillé sur mission très importante. Pour la première fois, l’équipe a avoué son mal-être. Je me suis rendu compte du besoin de mieux écouter.
Et le déclic chez My Little Paris…
Effectivement, je suis parti du cabinet pour travailler chez My Little Paris. L’entreprise avait très vite évoluée. En très peu de temps, le nombre d’employés était passé de 4 à 100. Quand une entreprise grandit, il devient de plus en plus difficile de capter les signaux faibles. Nous avons ainsi développé un outil interne permettant d’écouter les attentes des collaborateurs. Ce fut un vrai succès. Nous avons ensuite proposé l’idée aux autres entreprises.
En créant Bloom at Work, tu voulais aller plus loin qu’un simple questionnaire..
Je voulais développer une expérience plus simple et dédramatisante, la rendre positive. L’enjeu : pouvoir s’exprimer librement. Nous garantissons bien sûr l’anonymat des répondants. Par contre un outil de mesure seul n’est pas suffisant, nous interprétons les résultats et nous accompagnons ensuite les entreprises par du conseil.
Comment mesurez-vous le succès d’un sondage?
Notre démarche a réussi lorsque les collaborateurs sont mieux et plus engagés dans leur entreprise. Certains éléments sont des indicateurs clefs : le taux de participation par exemple.
Comme il ne s’agit pas d’une cartographie à un instant t (nous posons régulièrement la question sur le taux d’épanouissement), nous pouvons noter l’évolution de semaine en semaine.
Qu’est-ce que le taux d’épanouissement ?
Il peut s’agir de la réponse à : comment vous sentez-vous actuellement au travail ? Cela va bien sûr plus loin. Nous posons des questions plus précises et plus thématiques concernant le cadre de travail, la fierté d’appartenance… L’enjeu est de comprendre les sources de cet épanouissement général.
Certaines entreprises sont-elles frileuses ?
Parfois les entreprises ne se rendent pas compte de l’importance de ce nouveau paradigme qu’est le bien-être au travail.
Comment inciter des managers, qui ne sont pas dans cette optique d’amélioration du bien-être au travail, à se mettre en danger ?
Nous leur faisons prendre conscience que chaque petit pas dans une entreprise a sa valeur. Il s’agit d’une amélioration de l’existant mais aussi d’une valorisation de ce qui a pu déjà être mis en place.
Attirer, motiver et conserver ses talents ne peut être que bénéfique à l’entreprise. Les managers « de demain » l’ont compris et acceptent de remettre en question l’existant.
Qui sont vos interlocuteurs aujourd’hui ? Les RH ?
Le ou la responsable des Ressources Humaines a la responsabilité de s’assurer (entre autres) des valeurs de l’entreprise, de gérer les talents, etc…..
Notre but : approfondir leur travail et leur proposer des solutions efficaces pour leurs équipes.
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