Alexis travaille dans une grande entreprise. Plutôt de bonne composition et pas du genre à s’ennuyer, il abordait le télétravail avec enthousiasme. Rester chez lui allait lui permettre d’éviter 40 minutes de temps de transport matin et soir et de se reposer un peu. Mais dès le premier confinement, la réalité fut toute autre.
Le temps de travail
Sans temps de transport il commençait à travailler en prenant son café. 8h30 / 20h30 devenaient ses nouveaux horaires. Ses managers auraient pu s’en rendre compte mais ce ne fut pas le cas. Il produisait encore plus que d’habitude alors on le chargeait toujours plus. Il avait même commencé à travailler le week-end.
La position de travail
Son chez lui fait 40m². Un joli salon avec table basse qui fait office de bureau depuis un an. Au premier déconfinement, son premier rendez-vous a été avec un ostéo. Forcément, il se tordait le dos à longueur de journée. Plus de préventeur pour analyser les gestes et postures des différents salariés. C’était à moitié recroquevillé qu’il travaillait à longueur de journée.
Le lien avec les collègues
Alexis est plutôt d’un naturel sociable. En cette période de « télétravail fortement recommandé », son entreprise laisse la possibilité de venir sur site à la discrétion de chacun. Sauf qu’il s’est habitué à la tranquillité et aujourd’hui aller sur site lui demande un effort. Il sera plus au calme chez lui. Peu à peu Alexis s’isole. Il voit moins ses amis à cause du couvre-feu et il ne connait pas certains collègues. Certains collègues trouvent qu’il a perdu sa joie de vivre.
Question :
Est-il du rôle de l’entreprise d’obliger Alexis pour sa propre santé à revenir sur site ? Merci pour vos réponses sur les différents réseaux sociaux.
Nous échangerons ensemble sur ce genre de problématiques lors d’un événement ouvert à tous le 11 mars.
POUR PLUS D’INFO C’EST PAR ICI.