Depuis plusieurs semaines notre équipe fait face à un curieux paradoxe. D’un côté nous recevons de plus en plus de mails que nous pourrions qualifier de « détresse ». Des RH, des managers et des salariés nous disent leur solitude, leur détresse et nous disent tout simplement « aller vraiment mal ». De l’autre côté, nous avons de plus en plus de demandes pour participer au réseau et offrir nos événements aux équipes. Et si cette période était celle où on se permettait enfin d’oser parler de santé mentale ?
Une période aux conséquences dans le temps
Réagir à court terme, c’est ce que toutes les entreprises ont dû faire. Il a fallu déployer les outils informatiques, apprendre à manager différemment et tenter de garder le cap.
Pourtant déjà les médecins préviennent ! Le plus dur sera les conséquences de cette période sur le moral de chacun. Et à n’en pas douter un des sujets de demain sera celui de la santé mentale des salariés. L’entreprise doit s’en préoccuper dès aujourd’hui.
Une idée: vous pouvez d’ores et déjà former vos collaborateurs pour devenir secouristes en santé mentale.
La santé mentale des salariés
Le gouvernement lui-même évoque le sujet de « l’augmentation des états anxieux et dépressifs ». Avouons que même le plus solide des salariés a été bousculé en cette période. Il a peut-être conservé son emploi et est « en sécurité » dans son entreprise, mais il peut demeurer extrêmement angoissé par la peur de la perte d’un proche ou de la perte du travail de son conjoint. Et à ça l’entreprise n’y peut rien. D’autant que souvent le manager n’est même pas au courant. Et les sources de stress en ce moment sont multifactorielles.
Certains chiffres nous montrent l’importance du sujet de la santé mentale en cette période.
L’entreprise ne peut pas tout
Alors bien sûr, aucun employeur ne pourra sécuriser ses salariés.
D’une parce que le monde bouge, mécaniquement les entreprises à la surface du monde bougent. Il serait malhonnête intellectuellement de dire que tout va bien !
De même, aucun manager ne pourra sécuriser son équipe car il ne maîtrise jamais tous les tenants et tous les aboutissants des vies personnelles des uns et des autres. Vit-il/ vit-elle une crise de couple ? S’est-il / s’est-elle éloigné.e de ses proches ? A-t-il / A-t-elle perdu quelqu’un de sa famille ?
Alors que faire ?
Prendre la permission
Qu’on soit patron, RH, manager ou salarié, il est indispensable de comprendre l’urgence du sujet et proposer des actions. Qu’il s’agisse de conférences inspirantes, d’hotlines mettant à disposition des sophrologues ou des psychologues ou encore « de bulles de bien-être » sous toutes les formes offertes aux salariés.
Aucune action n’est parfaite. Et ce qui correspond à un salarié ne correspond pas forcément à l’autre.
Nous vous invitons à commenter le post sur les réseaux sociaux pour nous faire part des démarches mises en place à ce sujet dans vos entreprises.
Si le terme de santé mentale est courant outre-Atlantique, il a tendance à effrayer en France. Mais ne serait-il pas temps de l’oser ? Parce que commencer à oser ce terme c’est aussi oser mettre en place des actions pour outiller le salarié afin qu’il prenne en charge le sujet.
Pour mieux anticiper le sujet de la santé mentale des salariés
Vous pouvez former vos collaborateurs aux premiers secours en santé mentale PSSM