Vous l’aurez remarqué, les profils atypiques et autodidactes sont de plus en plus nombreux et de plus en plus nécessaires en entreprise. Du fait de leurs modes de fonctionnement, les PME/PMI sont notamment plus ouvertes sur les soft skills…
Les petites entreprises friandes de profils atypiques
En PME/PMI, le recrutement n’est pas toujours l’affaire de professionnels du domaine, et les postes à pourvoir font souvent l’objet de missions diverses, question d’échelle. Le profil type du diplômé ultra spécialisé n’est peut-être plus le plus adapté à ces postes. Il existe en effet des profils, moins diplômés parfois, mais avec des parcours plus variés. Ceux-ci ont par exemple développé des compétences plus ouvertes sur le terrain, en autodidacte ou par élargissement de leur poste sur les compétences de plusieurs métiers, faute de personnel et d’échelle. Ces profils atypiques sont aujourd’hui très appréciés dans les petites entreprises.
Des soft skills au goût du jour
Les profils atypiques et autodidactes ne vont certes pas apporter une expertise, et ne sont pas recherchés pour cela. Mais ils disposeront de qualités humaines très valorisées : les soft skills. Vous les connaissez maintenant, elles sont diverses, et certaines seront plus recherchées que d’autres dans les années à venir.
Il peut s’agir du savoir-vivre, important dans des petites structures où tout le monde est en relation avec tout le monde. Elles peuvent également provenir de l’acquisition de compétences hors des sentiers battus par ces profils atypiques, leur apportant humilité et ouverture d’esprit. Aussi, les petites entreprises doivent s’adapter parfois avec une concurrence forte et réagir très vite. Un personnel à la fois qualifié et capable de changer de méthode de travail rapidement est un de leurs meilleurs atouts pour leur réactivité.
Un type de profil pour un type d’entreprise, une réalité ?
Cette culture du diplôme alliant expérience et théorie est bien connue dans les grandes entreprises. Souvent à la recherche de nouvelles recrues au plus proche possible de la fiche de poste et du collaborateur qu’elles remplacent, il est rare pour les profils atypiques, peut-être moins diplômés, d’attirer l’attention.
Notons que cette culture du diplôme est bien moins importante dans les petites entreprises où l’on doit s’attarder de plus en plus sur le savoir-faire et le savoir-être, qu’au reste qui suivra naturellement… Si des compétences sont bien entendues requises, la volonté d’apprendre et l’envie de s’investir ne permettront que davantage aux recrutés de monter rapidement en compétences.
Savoir repérer les personnes ayant développé tant professionnellement que personnellement de vraies compétences ainsi que de « réelles capacité à », avec des échecs comme des réussites sera la clé du recrutement de demain pour les petites entreprises.
Et pourquoi pas pour les grandes entreprises ?
Si les profils atypiques attirent les PME/PMI, c’est qu’elles se caractérisent souvent par une ouverture d’esprit et un attrait pour le challenge. Alors, si ce n’est la taille de l’entreprise qui conviendra au profil, c’est davantage l’état d’esprit de celle-ci, qui offrira de belles opportunités à des profils parfois loin des parcours classiques. Les grandes entreprises ne sont donc pas vouées à rester cloisonnées dans un modèle de recrutement qui leur est associé. Vous le savez, le recrutement est un réel enjeu pour les grandes entreprises aujourd’hui, et repenser les types de profils recherchés en est peut-être la clé…
On vous invite à découvrir pourquoi et comment recruter un profil atypique.
PME/PMI ou grande entreprise, à vous de vous positionner face aux profils atypiques et autodidactes selon votre culture d’entreprise.
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