Cette question, notre équipe se l’est posée. C’était mardi à 17h. Personne n’avait pris l’air de la journée sauf Alison qui chaque matin doit sortir Purple. Une sensation d’oppression a commencé à se faire sentir. C’était maintenant ou jamais. Maintenant pour aller acheter la baguette. Maintenant pour remplir le frigo (un défi digne de fort boyard quand il faut prendre la voiture, trouver une place sur le parking, espérer que la « jauge » ne soit pas atteinte, etc…). Ou tout simplement maintenant pour oxygéner ses neurones.
Faire des pauses
On le répète sans cesse : LES PAUSES A L’EXTERIEUR SONT INDISPENSABLES et pourtant… Notre équipe a beau être entourée de médecins, de psychologues, de préventeurs qui nous le rappellent au quotidien : on se fait régulièrement avoir.
Un appel, un mail et voilà qu’il est déjà l’heure de la prochaine réunion et qu’on a raté la pause déjeuner qu’on avait prévu. Et encore, nous avons la chance de la flexibilité. Parce que pour d’autre, la pause déjeuner est devenue « le seul créneau pour faire ses courses ».
Instaurer une pause à 16 ou 17h
Et si nous instaurions un temps de pause à 16 ou 17h ? Personne ne cale plus rien dans les agendas. Car une équipe suractive a toujours quelque chose à ajouter à son agenda mais aussi à ceux des autres !
Or « un frigo vide » peut être source de stress, « un cerveau non oxygéné » peut entrainer une grande fatigue, « n’avoir vu personne aujourd’hui » peut entrainer un grand isolement ».
Nous nous sommes prêtés à l’exercice de savoir si au-delà de la liberté que chaque collaborateur a de faire une balade quand bon lui semble, il ne fallait pas en plus l’imposer. Réflexion que nous vous soumettons.
Pourquoi instaurer une pause dans l’après midi ?
Est-ce du rôle de l’entreprise d’apprendre aux salariés à gérer leurs agendas ? Certainement pas. A priori encore moins de leur imposer des horaires de pauses comme à l’école.
Mais définir un créneau de pause « pour tous » ne permettrait-il pas d’anticiper certaines dérives propres à l’époque que nous vivons ?
– Certains collègues ne se donnent tout simplement pas la permission de sortir de peur de ne pas être à leur poste (perfectionnisme individuel, surproductivité, découvrez notre article sur le sur engagement ).
– Certains collaborateurs aux managers peu flexibles ont peur de ne pas être à leur poste si le manager appelle : si le TOP management ne donne pas l’exemple, jamais ils ne se donneront la permission.
– Certains salariés aux tendances « workaholic » oublient simplement de faire des pauses (si si…).
Proposer une souplesse en cette période, c’est montrer aux salariés que l’entreprise fait aussi sa part. Alors nous nous posons la question : faudrait-il instaurer une pause pour tous pour donner l’exemple ?