Il nous semble important de vous parler de ce jeu autour des biais cognitifs qui a littéralement enthousiasmé l’équipe et aussi ceux qui suivent Catherine sur Instagram ! Explications.
Les biais cognitifs
Vous le savez, le sujet des biais cognitifs est cher à l’équipe de l’Optimisme. Il faut dire que découvrir le sujet nous a permis de revoir bon nombre de nos jugements et de nous interroger sur nos décisions. Nous avons depuis rédigé plusieurs articles à ce sujet et invité Olivier Sibony à nous en parler à la rentrée. Et pourtant… On a beau connaitre les biais cognitifs, l’équipe pourrait en témoigner : nous plongeons encore et commettons régulièrement ces erreurs de jugements « naturelles ».
C’est là que ce jeu entre en jeu : Chasseur de biais.
Ces mises en situation vont peut-être vous parler :
Lors d’une réunion
« Que pensez-vous de l’idée ? ». Karim s’exprime en premier et y est très favorable, Juliette pense la même chose. Et quand vient le tour de Jean, il n’ose pas dire qu’il n’y croit pas, pas plus que les autres membres de la réunion présents ce jour. Conclusion, l’idée est adoptée à l’unanimité. Si on avait eu connaissance de « l’effet de cascade », on aurait procédé différemment pour poser la question. Parce que l’effet de cascade signifie que « les participants qui interviennent dans un deuxième temps taisent non seulement leurs doutes mais aussi les informations privées dont ils disposent ».
Lors d’un entretien d’embauche
Vous appréciez ce candidat qui sort un peu des clous mais le RH à vos côtés est parti avec un a priori. C’est sûr, il manque d’expérience dans un groupe similaire et son look ne colle pas franchement avec la culture d’entreprise. Pourtant pour vous il serait parfait. Or, au fil de la rencontre, vous sentez que le RH biaise les questions pour arriver à la conclusion de son a priori. Il ne le fait pas forcément exprès, mais il ne rebondit que sur les faits qui vont en son sens. Il s’agit là du biais de confirmation. « Tendance à accorder plus de crédit aux faits qui corroborent nos hypothèses et moins d’importance aux faits qui les contredisent ».
Les biais cognitifs sont passionnants à découvrir… Et d’autant plus utiles à connaitre en cette période de décisions rapides.
Le ludique au service de l’utile
Il y a 1000 façons de parler, de se renseigner sur le sujet. On peut lire les derniers articles de la recherche menée à ce sujet, lire les livres d’Olivier Sibony et d’Yves le Bihan (que nous vous recommandons chaudement) ou encore regarder des vidéos à ce sujet. Mais cette démarche implique d’avoir la curiosité d’aller creuser le sujet et de connaitre le mot (tout le monde ne connait pas les biais cognitifs !).
Et il y a ce jeu. On pioche une carte et on découvre un biais illustré d’un exemple parlant. Autant vous l’avouer, ce jeu fait partie des outils les plus manipulés dans le bureau de L’Optimisme. On peut y jouer tout seul pour tenter de savoir quel jugement a biaisé notre décision (dans la vie professionnelle ou personnelle), on peut y jouer en équipe pour savoir pourquoi on prend cette décision, etc. Et les discussions autour sont passionnantes.
Petit hack : on peut aussi laisser trainer ce jeu à côté de la machine à café ou en salle de réunion… Un moment de pause, un collaborateur passe, le manipule, tire une carte et découvre le sujet ! Ludique, intelligent, instructif. L’équipe adore !
Le jeu est édité par l’institut français de leadership positif et créé par Philippe Damier, Olivier Sibony et Yves le Bihan.
Pour commander le jeu c’est par ici
· 32 cartes inédites simples et pratiques pour repérer nos principaux biais cognitifs. Sur chaque carte figure la définition du biais, un exemple, sa catégorie et son mécanisme cérébral associé.
· 6 mécanismes cérébraux explicatifs des biais.
· 5 catégories de biais: Biais de modèle mental, Biais d’action, Biais d’inertie, Biais de groupe, Biais d’intérêt.
· Un dépliant de 10 pages avec définition, règles du jeu et solutions individuelles ou en groupe.