Nous avons récemment rédigé un article sur les pires phrases des collègues à l’égard d’un collaborateur arrêté pour burn-out. Il nous semblait important de contrebalancer avec des exemples de phrases de soutien. Des mots qui ont fait du bien aux burnoutés. Ce classement est issu des retours que vous nous avez faits sur Instagram. Pensez à nous suivre sur ce réseau social si vous souhaitez participer à tous nos sondages et vous exprimer ! 

1/ Inviter le collaborateur à prendre soin de lui

“Prends soin de toi”.

“Prenez soin de vous. Ces mots m’ont fait tellement de bien venant de mon patron”.

“Mon assistante m’a assuré qu’elle ne m’en voulait pas et qu’il fallait que je prenne soin de moi”.

2/ Inviter le collaborateur à prendre le temps qu’il faut

“Prend le temps qu’il faut pour évacuer ce qui ne va pas”

“Mon patron m’a dit de m’arrêter le temps qu’il me fallait et de ne pas me soucier du travail, qu’ils allaient se débrouiller. Il a ajouté que un ou deux mois dans la vie, voir plus, ce n’est rien et qu’il fallait que je prenne soin de moi”. 

“Mon manager m’a envoyé un texto : ta santé, c’est la priorité. Prends le temps dont tu as besoin. Quand tu seras prêt, on reprendra à ton rythme, en temps partiel et avec un petit déjeuner ensemble”.

3/ Remercier et valoriser

“J’ai reçu des mercis de certains collègues qui m’ont dit que je les avais protégés”.

“Continue de faire comme ça, tu es parfaite et c’est pour ça qu’on t’adore”.

“Tu es précieuse, ton travail ce n’est pas toi, tu es assez”.

“Prenez le temps dont vous avez besoin. Ne vous jugez pas et quelle que soit la décision que vous prenez, vous restez pour moi une excellente professionnelle”.

4/ Appeler, tout simplement

“Mes collègues m’ont régulièrement appelé, sans parler de la reprise, sans parler du boulot, simplement pour me demander comment ça allait. J’ai vraiment été touché. Moi qui pensait les avoirs lâchés et qu’ils m’en voudraient”.

“Mon manager m’a demandé si il souhaite qu’il m’appelle régulièrement ou non. Je lui ai dit non pour le moment et que je l’appellerai quand je serai prêt”. 

NDLR : dans les plus grandes souffrances des burn-outés, il y a le fait de ne pas avoir de nouvelles de l’entreprises. 

5/ Offrir de l’aide

“Des collègues m’ont aidé à faire les tâches simples du quotidien et à récupérer les enfants à l’école, je n’y arrivais plus”.

“Ma collègue m’a fait mon sac pour que je récupère mes affaires. Elle m’a dit tout ce que j’avais dans mon placard avant que la direction ne le jette”.

6/ Prononcer une phrase choc

“Ca n’arrive qu’aux meilleurs !”

“On m’a dit que j’étais courageuse de partir”

“Ton employeur n’écrira pas “elle était irremplaçable” sur ta tombe. Pense à toi d’abord”, d’un de mes collègue.

7/ Offrir un cadeau

Cela vous semble improbable et pourtant…

“Mon collègue m’a donné les clefs de son appartement à la mer pour m’évader une semaine.”

“Une collègue m’a envoyé un abonnement à une boxe beauté pour 3 mois.”

“Des collègues m’ont fait livrer un panier garni à domicile.” 

8/ Offrir de l’accompagnement

“Cela peut prendre du temps, mais je suis là, je vais vous donner les clefs”

“Je pense que là, tu craque, tu n’es plus toi. Je préfère que tu partes pour mieux nous revenir” de la part de mon boss. 

“N’oublie pas que les psychologues du travail qui sont là, et de te faire accompagner si tu préfères par d’autres professionnels, je peux te donner le nom des structures”.

9/ Dire à la personne qu’elle est courageuse

“Quand je suis un peu sorti de mon bun out, j’ai pris la décision de quitter mon travail. Ma collègue m’a dit qu’elle trouvait qu’il fallait beaucoup plus de courage pour partir que pour rester. A ce moment, ça m’a vraiment fait du bien car je me sentais alors lâche et faible”.

“On m’a remercié d’avoir osé alors que je me sentais lâche”.

10 / Admettre qu’il y avait un problème 

“On voit ce qu’il se passe, ce n’est pas toi le problème, on te soutient”

“Mon ancienne patronne a admis que le problème, ce n’était pas moi, mais eux”.

“Prends le temps nécessaire, ce n’est pas ta faute”. 

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