Laure, CHO depuis 4 ans chez Marc Dorcel, nous fait part de son quotidien et de ses projets.
Depuis quand travailles-tu chez Marc Dorcel ?
Depuis avril 2014.
Où travaillais-tu avant ?
En 2011 j’ai répondu à une annonce pour être assistante DG chez Baci, fournisseur de lingerie pour Marc Dorcel. Je savais où je mettais les pieds, je m’étais renseignée. Ça me faisait rire de travailler dans un environnement décalé. J’y ai travaillé comme Office Manager. Après cela on m’a demandé si ça m’intéressait de reprendre le même poste chez Marc Dorcel. Je suis passé d’une gestion de trois commerciaux à quarante employés.
Comment s’est passé ton évolution de poste entre Office Manager et Chief Happiness Officer ?
On a tout simplement mis un nom sur ce que j’étais déjà. J’avais entendu parler de ce nouveau métier entre RH et services généraux, ce job multi-casquettes de Chief Happiness Officer. La bienveillance au quotidien, prendre soin de ses collaborateurs et être proche d’eux. Créer de l’engagement, souligner la reconnaissance. Faire attention à des plus ou moins gros problèmes. C’est un vrai travail, je ne suis pas responsable du babyfooot, de toute façon on n’en n’a pas !
Quelle elle est l’action menée qui t’a le plus marquée ?
On a un collaborateur qui souffre d’une maladie qui le fatigue beaucoup parfois. On n’a pas du tout de salle de repos pour le moment. On va en mettre dans nos futurs locaux. En attendant je lui ai pris un super lit de camp, un oreiller ergonomique, un plaid en pilou. Il doit avoir un vrai coin pour se reposer entre midi et deux. Il ne peut pas faire autrement.
Vous avez des aménagements comme des salles de sport etc ?
Non pas encore mais ça va changer. Dans nos nouveaux locaux on a un « appart ». 100 mètres carrés avec cuisine, salle de bains, salon etc. On s’y sentira vraiment bien !
Tu m’avais parlé d’un lancé de haches …
Oui ! J’organise des mini-events entre collaborateurs tous les deux mois. Je leur propose des animations et ils votent sur Doodle. On se retrouve autour d’une activité (boot camp, laser game..) et on va boire un verre. On participe aussi à des évènements sportifs en équipe. Par exemple on a fait la No Finish Line, on fait la Color Run … on a même des coureurs qui préparent la marathon de Paris !
Vous avez d’autres événements ?
Oui les « Insight Dorcel », il y en a quatre par an ! C’est plus corporate. Par exemple pour la Coupe du Monde, on a invité des internautes à regarder le match France/Uruguay dans nos bureaux. On en a fait un octobre pour lancer notre blockbuster et un autre pour les 10 ans du Dorcel Mag.
Les ateliers du club des CHO t’ont aidée ?
Absolument ! Je viens à quasi tous les ateliers. On sait d’avance si ça va nous intéresser. Il y a toujours un sujet annoncé qui est d’actualité. On a aussi la chance de profiter de l’expérience des participants.
Tu y as appris quoi ?
L’ordre du jour d’un d’entre eux était « Faire ressortir l’ADN de son entreprise au travers de ses locaux ». J’y ai rencontré Valérie qui tient Ideal Place To Work. Elle m’a donné un badge VIP. Avec une de mes collaboratrices on y a trouvé nos déménageurs, on a récupéré une quantité de coordonnées pour faire des appels d’offres et on a pu trouver des idées sur comment redessiner nos bureaux.
Qu’envisages-tu pour l’avenir ?
J’ai beaucoup d’idées. Mais être dans une petite structure ça a aussi ses inconvénients pour faire adopter certaines choses. Les gens disent parfois oui ou non par consensus et non par objectivité. Certains sont là depuis longtemps, c’est comme une famille, et ils ont leurs habitudes. Mais mon gros projet pour l’instant serait de faire adopter un C.E externalisé
Pourquoi ?
Au lieu d’allouer un budget au CE interne, je voudrais le confier à des gens qualifiés. Le budget sera mieux utilisé, c’est leur métier, ils savent chercher les meilleurs prix. J’aimerai mettre ça en place avec Club Employés, ils sont tops ! On a déjà un comité pour la vie d’entreprise. On est 5 ! Le contrôleur de gestion, le DAF, l’attaché de presse, et une collaboratrice assimilée délégué du personnel.
Dernière question, tu nous parles de ton surnom ?
Oui, « mamounette », c’est mon côté maman poule ! J’ai toujours été comme ça, c’est dans mon ADN. J’aime l’humain en général et j’ai tendance à lui faire confiance, je trouve toujours chez chacun de mes collaborateurs un trait de caractère attachant. Après…ils peuvent être pénibles ! Comme des enfants, comme nous tous d’ailleurs. Cela dépend surtout de ma forme en matière de patience… ce qui fait toujours la balance c’est leur côté très attachant.