Reconversion ou quête de sens au travail seraient les mots de notre époque. Certaines enquêtes indiquent même que plus de 50% des français envisageraient de se reconvertir ! Il est vrai que chérir secrètement le vœu d’améliorer sa vie professionnelle est partagé par nombre d’actifs. Encore faut-il avoir de bonnes raisons de changer … et surtout ne pas se laisser guider par de fausses croyances !
« Tu sais, changer de métier, c’est risqué ! »
La peur du risque serait-elle la première des croyances qui nous ferait préférer le statu quo ? Qui n’a pas entendu un proche refroidir ses ardeurs lorsqu’il partageait une envie de tout plaquer ? « Si j’étais toi, je réfléchirais à deux fois » ou « avec tes diplômes, ça serait bête de changer de métier ! » … Si la reconversion séduit nombre d’actifs, elle est donc aussi largement perçue comme un saut dans l’insécurité de l’emploi et financière.
Ne faudrait-il pas pourtant constater les mutations du monde du travail ? Au premier rang de celles-ci figure de mon point d’observation la souffrance au travail. Elle n’épargne aujourd’hui aucune catégorie de salariés, cadres compris ! La fréquence des burn-out liés au stress au travail n’étonne plus. Le risque principal n’est-il donc pas … de ne pas changer ? Le mal-être au travail comporte un risque certain sur la santé, lorsque le risque lié à la reconversion reste lui … hypothétique !
« Un bilan de compétences, et hop, tout va changer ! »
Néanmoins, en admettant que ce risque soit acceptable, chacun considère le changement avec hésitation. La première raison est très simple : « une transition, on sait quand ça commence, on ne sait pas quand ça finit « ! Alors pour abréger la douleur de cette incertitude, le choix d’un bilan de compétences aurait pour atout de nous rassurer sur un délai garanti de concrétisation.
Cependant, tous les reconvertis en témoignent de manière unanime : changer de voie requiert des étapes patientes et mobilise de la méthode. Trois mois ne permettent pas de changer sa vie professionnelle. Les spécialistes de l’accompagnement professionnel aiment d’ailleurs souvent entretenir le flou ! C’est à cet égard aussi pour contrer cette fausse idée que Primaveras a toujours proposé des programmes longs. Une manière de ne pas masquer une réalité, et d’accompagner le changement encore plus loin dans sa mise en oeuvre.
« Mon job n’a plus aucun sens, je dois me reconvertir ! »
C’est pourquoi, malgré l’impatience, malgré les risques, nombreux sont ceux qui aspirent à tout changer, à tout renverser. Car il faudrait radicalement changer de carrière pour retrouver un équilibre professionnel, pour redonner du sens à sa vie au travail.
L’observation de nos stagiaires depuis 2013 contredit pourtant cette idée. L’amélioration radicale de son contexte de travail ne signifie pas d’opérer un virage de carrière qui soit lui aussi radical. Plus de la moitié des anciens élèves de l’Ecole Primaveras ont décidé des ajustements légers : d’environnement ou de management, de contenu de poste ou de secteur. Ces ajustements ont souvent permis de résoudre un profond mal-être, ou d’initier durablement un renouveau professionnel.
Il ne faudrait cependant pas en déduire que ces changements ou ajustements furent une sinécure ! Car le sens au travail est une approche éminemment personnelle. Il suppose autant un travail approfondi sur soi qu’une confrontation fine à la réalité. Seule une démarche méthodique permet de percevoir les bons choix à opérer. Grands ou petits. Reconversion ou pas !
À propos de Primaveras
Primaveras est une école spécialisée depuis 2013 dans la quête de sens au travail. Fondée par 2 professeurs de Grande École, elle propose une pédagogie et une méthode d’aide au choix, inspirée de la démarche scientifique, pour apprendre à changer sa vie professionnelle. Quel que soit le projet, reconversion ou pas, les programmes de Primaveras développent la capacité à reprendre le contrôle sur sa carrière.