Les nouvelles technologies prennent une place grandissante dans le monde du travail et le transforment. Alors qu’en 2015 le marché de l’intelligence artificielle pesait 200 millions de dollars, on estime qu’en 2025 il s’élèvera à près de 90 milliards de dollars.
Un évènement aura lieu à Paris le 1er juin sur “Créer une nouvelle expérience digitale au bureau”. contact : anne.leblanc@loptimisme.com
Le transfert de compétences
L’intelligence artificielle apporte des compétences techniques qui remplacent celles des hommes, et transforment nos métiers. On ne pourra cependant pas se passer de l’acquisition de nouvelles compétences pour autant. Selon le rapport Dell et l’Institut pour le Futur, 85 % des emplois de 2030 n’existent pas encore. Ainsi, d’ici 2030, certaines compétences que nous maîtrisons aujourd’hui seront obsolètes, et d’autres seront nécessaires.
Mettre l’accent sur la formation
Vous gagnerez à repenser votre parcours professionnel pour vous adapter à ce changement progressif. Le métier qui correspond à votre diplôme ne sera pas forcément celui que vous exercerez toute votre carrière, et c’est d’ailleurs peut-être déjà votre cas.
Les métiers évoluent. Quand un nouvel outil voit le jour, il remplace certes un savoir-faire humain, mais nécessite un accompagnement technologique. Ainsi, en vous formant aux nouvelles technologies, vous développez vos compétences et transformez votre expertise.
L’entreprise de demain a tout à gagner à favoriser la formation de ses employés. En effet, les besoins de complémentarité avec l’intelligence artificielle s’accompagnent. L’article L6313-1 du Code du travail définit différentes catégories de formation en lien avec les compétences. On y trouve notamment :
– « Adaptation et développement des compétences des salariés. Favoriser l’adaptation des salariés à leur poste de travail, à l’évolution des emplois, ainsi que leur maintien dans l’emploi, et de participer au développement des compétences des salariés.
– Acquisition, entretien ou perfectionnement des connaissances. Offrir aux travailleurs les moyens d’accéder à la culture, de maintenir ou de parfaire leur qualification et leur niveau culturel ainsi que d’assumer des responsabilités accrues dans la vie associative.
– Conversion. Permettre à des travailleurs salariés dont le contrat de travail est rompu d’accéder à des emplois exigeant une qualification différente ou à des travailleurs non-salariés d’accéder à de nouvelles activités professionnelles. (…) »
Ces quelques types de formation permettent aux employés d’acquérir des compétences nouvelles dans un environnement changeant. Si l’entreprise veut intégrer efficacement l’intelligence artificielle à son activité, elle devra procéder à un changement favorable à ses employés. Pourtant, selon Comundi seul 37 % des salariés ont accès à la formation. Ce peut être la clé d’une transition réussie vers l’intelligence artificielle dans le monde du travail…
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Les soft skills : un capital humain qui perdure
Rendez-vous sur l’article Les 10 soft skills à maîtriser en entreprise pour rester dans le coup dans l’entreprise de demain.
L’intégration de l’intelligence artificielle dans le monde du travail n’est pas un scénario catastrophe. Pas de panique, nous n’allons pas devenir des travailleurs frustrés au service des machines. Au contraire, voyons cela d’un œil positif, puisque ce phénomène valorise en réalité l’humain. Les compétences techniques ne suffiront plus, mais les compétences comportementales, appelées « soft skills », sont les atouts de demain. Les qualités qui définissent l’humain, notre réflexion, notre sociabilité, notre créativité, fait toute notre valeur. Les soft skills nous différencient des machines, et notre humanité est alors plus valorisée que jamais.
Rejoignez-nous le 1er juin à Paris pour l’évènement “Créer une nouvelle expérience digitale au bureau” !
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