D’après une enquête IFOP réalisée en mars 2014 pour le Défenseur des droits, 37% des salariés disent avoir été témoin de harcèlement moral d’un collègue. StopMarcel, 1er site de prévention contre les risques psycho sociaux et le harcèlement au travail, décrit les différents profils de harceleurs moral. Maladresse, pression délibérée de la part de l’agresseur ou guidés par la direction : qui sont les harceleurs en entreprise ?
Profil n° 1 : le harceleur piloté
Il s’agit d’un harceleur agissant sous l’impulsion d’une équipe dirigeante désorganisée générant une malveillance non voulue, ou une direction créant volontairement des règles perverses. Ce profil de harceleur est le plus grave. Ses agissements (l’impolitesse, l’isolement, l’humiliation, la discrimination, l’opposition systématique, la violence) peuvent pousser quelqu’un à démissionner pour fuir cet état de fait. Le seul remède consiste à remettre à plat toute l’organisation.
Profil n° 2 : le harceleur vicieux
Profil le plus connu, ce type de harceleur est despotique et souffre d’un complexe d’infériorité parfois masqué qui ne prend pas conscience de son manque d’empathie. Hostile à sa victime de manière permanente, il est adepte du rapport de force (humiliation, dévalorisation, violence verbale…). Vis-à-vis de ce profil de harceleur, la direction n’a souvent d’autre choix que de le sanctionner voire de le licencier.
Profil n° 3 : le harceleur ambitieux
Plaçant sa carrière comme une priorité, il observe toutes les opportunités pour prendre du pouvoir et entend asseoir son autorité. Pour se faire, il n’hésite pas à pousser les limites en écartant un de ses collègues perçu comme un rival. Son mode d’action ? La rétention d’informations. Ses supérieurs hiérarchiques n’auront d’autre choix que de le recadrer.
Profil n° 4 : le harceleur sous-estimé
Difficile à cerner car il véhicule des valeurs positives, ce harceleur partage pleinement la vision de l’entreprise et apparait comme un soutien infaillible à sa direction. Cependant, il manque de pédagogie, ne comprend pas les rapports humains en entreprise et fixe des objectifs difficiles à atteindre car trop élevés. La direction doit envisager une formation ou une ré-orientation vers un métier plus tourné vers la technique que les relations humaines.
« 30% des victimes de harcèlement n’en parlent à personne et 82% des employeurs n’ont mis en place aucune action de prévention. Pourtant, grâce à des actions simples de sensibilisation en entreprise, la direction contribue à libérer la parole des personnes fragilisées et pourrait décourager certains profils de harceleurs. La prévention est capitale pour le bon fonctionnement de l’entreprise comme pour le bien-être des salariés » explique Thierry della Rovere, fondateur de StopMarcel.
A propos de StopMarcel
Lancé fin 2019 par Thierry della Rovere, StopMarcel est le 1er site de prévention contre les risques psycho sociaux et le harcèlement au travail. Pratique et intuitif, l’outil se pose comme un intermédiaire entre les victimes de harcèlement et les employeurs, soumis à des obligations. Il permet de déclarer en ligne des comportements jugés déplacés en toute confidentialité et en toute sécurité en évitant le sentiment de honte et de jugement souvent ressenti par les victimes. L’employeur pourra quant à lui justifier devant un juge l’absence de déclarations de harcèlement ou prouver avoir pris des mesures préventives et correctives pour protéger ses collaborateurs contre le harcèlement et/ou les discriminations comme le lui impose la loi.