Ne pas avoir le moral un jour, être préoccupé ou d’humeur maussade, cela nous est tous arrivé. Ponctuellement.
Les Bad Apples ou Rotten Apples (pommes pourries traduit littéralement) sont ainsi en permanence et peuvent affecter la performance d’une équipe ou de toute une entreprise. Leur pessimisme ou leur attitude malveillante nuisent parfois au bien-être et à la santé des autres salariés. Bob Sutton, professeur de sciences de gestion à l’Université de Stanford et auteur à succès du New York Times, est à l’origine de ce concept passionnant. Voici les solutions existantes.
Avoir conscience des risques impliqués
Baisse de concentration et d’énergie des autres salariés amenés à collaborer avec des Bad Apples
Souffrance de certains, incapables de réagir légitimement
Absentéisme, arrêts maladie, turnover, démotivation, baisse de productivité et d’engagement
Autre scénario: d’autres employés peuvent parfois les prendre en exemple et imiter leur attitude
Prévenir l’intégration de Bad Apples
Savoir reconnaître les Rotten Apples en amont est essentiel, pour protéger ses équipes. Certains indices peuvent y aider:
- Il s’agit de collaborateurs souvent très critiques, négatifs, et sans cesse insatisfaits
- Avec eux les interactions sont souvent compliquées, marcher sur des oeufs est nécessaire
- Certains peuvent être instables, caractériels ou manipulateurs
- Ils soufflent quotidiennement le chaud et le froid auprès de leurs collègues qui ne savent jamais sur quel pied danser
- Ils sont intransigeants envers les autres et ne se remettent jamais en question
Les solutions pour rétablir l’optimisme général
Souvent les Bad Apples sont ultra performantes et ont une vraie plus value pour l’entreprise. Il s’agit donc simplement de bien orchestrer leurs interactions avec les autres salariés, habilement et en bonne intelligence.
- Eviter de leur confier une équipe à manager ou si ce n’est pas possible, faire preuve d’une vigilance particulière
- Placer au-dessus d’elles un management fort et qui saura s’imposer, obtenir d’elles le respect
- Rester attentif à la mesure du bien-être général des autres collaborateurs, grâce aux nombreux baromètres existant
- Ecouter les feedbacks réguliers et anonymes des équipes
- Sans cesse rappeler la valeur numéro une qu’est la bienveillance
En savoir plus sur l’auteur :
Laure Libera est experte en Développement New Business, spécialisée en BAT (Bonheur au Travail) depuis 2018. Elle a été Directrice Commerciale dans l’événementiel pendant 8 ans, puis a travaillé chez Pierre Hermé. En Décembre dernier, elle a obtenu le certificat « The Foundations of Happiness at Work » de l’Université de Berkeley (Californie). Elle accompagne aujourd’hui la start up OurCo dans les grandes étapes de sa croissance, tout en renforçant au quotidien son expertise en BAT.
Article basé sur la bibliographie de Bob Sutton: The No Asshole Rule: Building a Civilized Workplace and Surviving One That Isn’t, Warner, 2007 Good Boss, Bad Boss: How to Be The Best…And Learn From The Worst, Warner, 2010 The Asshole Survival Guide: How to Deal With People Who Treat You Like Dirt, Penguin, 2017