La santé mentale est une composante essentielle de la santé. Depuis le début de la crise sanitaire, de nombreux experts tirent la sonnette d’alarme quant aux conséquences psychologiques de la crise sanitaire sur le bien-être mental des salariés. Alors que 2 millions de collaborateurs étaient en burn-out sévère en 2021, l’enquête CoviPrev de Santé Publique France annonce en ce début d’année 2022 que 17 % des Français montrent des signes d’un état dépressif, 23 % des Français montrent des signes d’un état anxieux, 10 % des Français ont eu des pensées suicidaires au cours de l’année. La santé mentale des salariés est devenue un enjeu RH et managérial incontournable.
Malgré ces constats, seulement 1 collaborateur sur 5 se dit prêt à réagir face à la détresse psychologique de ses collègues, faute de savoir comment s’y prendre, comment réagir ou vers qui s’adresser.
Menant une réflexion depuis plusieurs années avec les acteurs de l’entreprise et du champ de la santé mentale, l’équipe de l’Optimisme conçoit des outils de sensibilisation et de communication pour démocratiser la santé mentale en entreprise, faciliter l’ouverture du dialogue quant à la souffrance psychique au travail et rendre accessible les ressources d’aide en santé mentale.
Animé par notre formatrice en santé mentale, cet atelier d’1h00 interactif et expérientiel permet aux collaborateurs de prendre conscience de leur « potentiel aidant » à l’égard d’un collègue en souffrance psychique au travail.
L’atelier « Comment aider un collègue qui va mal ? » est un outil de facilitation qui a pour objectifs de :
- Libérer la parole et de démocratiser le sujet de la santé mentale en entreprise ;
- Mettre en lumière les compétences relationnelles et émotionnelles des collaborateurs, nécessaires à l’entraide au travail, en partant de leur expérience terrain ;
- Leur faire prendre conscience de leurs capacités et de leur légitimité à intervenir en cas d’observation d’une souffrance psychique dans leur environnement de travail ;
- Explorer la posture de « collègue bienveilleur » dans un état d’esprit de solidarité et de santé collaborative au sein de l’entreprise ;
- Donner des pistes d’action concrètes pour orienter et informer un collègue en souffrance psychique.
D’une durée de 1H00, l’atelier se décompose en 4 activités dynamiques et participatifs :
PARTIE 1 – « Qui se ressemble s’entraide »
- Prendre conscience que la souffrance psychique au travail peut concerner tout un chacun un jour ou l’autre
- Créer un espace de ressemblances sur les questions de santé mentale et de l’entraide pour stimuler des attitudes empathiques
- Normaliser certaines émotions vécues (impuissance, déni, ignorance etc.) face à un collègue en souffrance psychique
PARTIE 2 – « Freiner ou réagir ? »
- Énoncer les signes d’une possible détresse psychologique au travail
- Prendre conscience des freins personnels, extérieurs, organisationnels qui peuvent retarder l’aide et le soutien face à un collègue en souffrance psychique
- Se préparer à agir dans un climat de sécurité psychologique
PARTIE 3 – « Une passe, une ressource »
- Nommer les ressources internes et externes pouvant être aidantes dans le cadre d’une souffrance psychique au travail
- Prendre conscience de la pluralité des ressources existantes
- Être en mesure de transmettre de l’information quant aux ressources
PARTIE 4 – « Postures aidantes et limites »
- Déterminer son rôle et ses limites en tant que « collègue bienveilleur »
- Avoir quelques clefs pour initier un dialogue ouvert et sans jugement avec un collègue en souffrance psychique
- Connaître l’importance du self-care dans cette posture
Une démarche pédagogique participative pour :
- Prendre confiance en son potentiel aidant sur son lieu de travail
- Nuancer ses représentations sur la santé mentale et les troubles psychiques à des fins de déstigmatisation
- Renforcer l’aide qui peut être apportée à tout collaborateur qui développe un mal-être psychologique
L’équipe adapte l’atelier en fonction de la culture des réalités de chaque entreprise. Un appel préparatoire (d’une heure en moyenne) est nécessaire pour comprendre les enjeux.