En sortant du lycée, vous pensiez en avoir fini avec les rumeurs et les guerres de clans. Et pourtant, la mauvaise ambiance au travail est souvent due à des comportements relatifs à ceux de nos cours de récré. Pourquoi adore-t-on commérer ?
Comment réagir face aux ragots ? On vous explique tout !
On adore commérer.
« La rumeur est le miroir grossissant de nos peurs et espoirs » nous explique Véronique Campion-Vincent, dans son livre 100% rumeurs. Ce qu’il faut comprendre, c’est que notre esprit est fait pour croire (et adorer) les rumeurs. Malgré nous, on se fait une idée d’une personne en se basant sur son physique ou encore sa manière de parler. Dès qu’une petite info nous parvient, elle vient souligner nos préjugés.
L’autre raison de notre intérêt pour les rumeurs, c’est que ces petites informations nous sont divulguées sous forme de confidences. On se sent un interlocuteur à part entière et le récepteur d’une super exclue. La réaction la plus instinctive face à une info inédite, c’est de la répéter avec cette fameuse phrase « Surtout, lui dis pas que je te l’ai dit ».
Bref, vous l’aurez compris, les on-dit sont souvent innocents et relèvent d’un comportement primaire. Cependant notre mémoire est sélective, elle ne va retenir que les détails qui nous intéressent. Suivant ce schéma, au bout de quatre ou cinq interlocuteurs, d’une info croustillante, on passe à une rumeur grotesque.
On déteste être la cible des rumeurs.
Les commérages, c’est marrant, ça l’est un peu moins lorsqu’on en est la cible. Dans certains cas, il suffit de prendre du recul, d’en rire, ou de les démentir. Dans d’autres, cela tourne au harcèlement et nuit à notre moral. Quelques ragots anodins alimente rapidement une mauvaise réputation et nous faire perdre en crédibilité. Comme dans les cours de récré, en entreprise, il y a toujours une cible facile. Que cela vienne d’une sincère intention de faire du tort ou d’un simple amusement, dans tous les cas, ces infos se doivent d’être démenties et stoppées. Prenez le taureau par les cornes, demandez à mettre les choses au clair. Mais attention, tout en douceur, car il y aura toujours une personne pour vous dire « tu n’as pas d’humour, tu prends tout au premier degrés ».
On ferait mieux de les éviter.
Personne n’aime être la victime. Si vous entendez des rumeurs sur l’un des employés , réagissez. Tentez d’expliquer à vos collègues que cela ne peut qu’avoir des répercussions négatives, voire porter atteinte à sa dignité. Tout le monde n’est pas en capacité de se défendre, si votre collègue est trop sensible il ne sera pas en mesure de se répondre seul. Si vous avez peur de réagir, faites celui qui n’a rien entendu et ne propagez pas l’info.
On entend partout dire que les rumeurs sont des petites vérités mêlées à de grosses fabulations. Il nous est souvent conseillé de démêler le vrai du faux. Nous, on vous assure qu’une info suivie d’un « tu le dis à personne », ne mérite ni d’être entendue, ni d’être répétée !
Face à la rumeur, adoptez la stratégie de contournement ! Qu’elle vous concerne ou non, elle ne fera que vous nuire. Même si cela est tentant, ne relayez pas les ragots. Promis, votre karma vous dira merci.
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