CHO, « Chief Happiness Officers » ou « responsable du bonheur » en français. Certains y voient un « coup de com’ » des entreprises, d’autres une nécessité. L’équipe de l’Optimisme a fondé le « club des CHO ».
D’un site Internet à un think tank sur le bonheur
L’Optimisme, vous le savez, c’est d’abord un site Internet créé en 2016 par une équipe de passionnés.
Au fil des mois, Catherine, Monika et moi-même avons été de plus en plus interpelés par des « pros ». « Et si vous parliez du bonheur en entreprise ? » . « Je suis Chief Happiness Officer et votre site me plaît ». Les lecteurs de l’optimisme sont également des salariés, qui, parfois, peuvent avoir envie d’essayer de faire évoluer leurs entreprises en interne pour y faire entrer plus « d’humanité » et qui, d’autre fois en ont même fait leur métier.
De rencontres en rencontres, un constat a sauté aux yeux de l’équipe. Il n’existait aucun réseau fédérant ces personnes. Il n’existait aucun groupe « inter-entreprise » pour échanger sur la thématique. Bien souvent, le Chief Happiness Officer était une personne officiant seule au sein de sa structure.
Et si on créait un réseau ?
Nous avons tous les 3 travaillé dans un grand club du digital. Notre truc : inspirer, échanger, fédérer les énergies. Les personnalités rencontrées sont belles, sincères et sympathiques. L’idée a germé et en décembre 2016, le club des CHO est créé.
Le Club des CHO
Vous le savez, sur le site, nous ne faisons pas de publicité pour des marques qui verraient en l’optimisme la possibilité de faire du placement de produit avec de l’émotion positive.
Il en va de même avec le club des CHO. Nous « recrutons » à la personnalité. Bien loin du coup de com, le club fédère uniquement des personnes bienveillantes qui améliorent réellement les choses dans leurs entreprises. Il s’agit de ces individus qui, quand vous les rencontrez, vous donnent immédiatement envie de bavarder et d’échanger pendant des heures sur une thématique qui vous passionne.
S’agit-il uniquement de CHO ? Non. Toutes les sociétés n’ont pas un Chief Happiness Officer. Cela n’arrivera probablement jamais. Il est des groupes ultra pyramidaux qui ont bien du mal à se transformer et pour lesquels un responsable du bonheur sonnerait comme une provocation pour les salariés.
Pourtant, dans ces groupes, il est des managers, des RH, des responsables RSE, des responsables communication interne, des offices managers qui ont décidé de porter la thématique en interne. Ils testent sur un périmètre plus réduit que les quelques 200 000 salariés que peuvent compter leurs sociétés mais petit à petit parviennent à faire changer les choses.
Alors que fait-on dans le club ?
On échange les bonnes pratiques. On fédère les énergies. On co-créé des méthodologies. On source les bonnes idées. Dans un monde du travail dans lequel tout est à redessiner, on explore et on créé, on utilise l’approche “design thinking” pour mutualiser les idées et proposer des solutions. On y écoute des experts en neurosciences, des PDG qui ont décidé de mettre l’humain au cœur de leur ADN (si si, cela existe), des CHO qui nous parlent de leur parcours en France ou à l’international. Bref, on s’enrichit d’outils et d’idées à transposer dans sa société.
Aucune session ne se ressemble. Nos seules contraintes : bienveillance et efficacité une fois par mois.
Mais qui participe ?
Tous ceux qui ont un rôle à jouer dans le monde du travail de demain.
Evidemment, il y a les CHO historiques, ceux qui ont porté la thématique sur le devant de la scène en France. Vous avez peut-être déjà vu un reportage sur AlloResto ou Boiron. Nathalie et Sophie nous donnent le la avec bienveillance.
Il y a également des RH qui veulent remettre dans leur fonction le mot « humain ». Ils appartiennent parfois à d’énormes groupes qu’il semble à prioris délicat de faire évoluer. Et pourtant, des actions sont bel et bien mises en place…
Et il y a des managers, des DG, des responsable com qui, anticipant l’avenir, ajoutent une casquette à leur fonction. Ils ne font plus seulement que « manager », ils sont porteurs d’idées nouvelles et reconnues.
Et on vient de toute la France à nos ateliers… Pas forcément tous les mois (récurrence de nos événements), c’est pourquoi nous avons mis en ligne un outil dédié à la discussion et au partage. On n’arrête pas une bonne idée quand son heure est venue !
Nous rejoindre
Pourquoi nous rejoindre ?
- Parce que vous portez cette démarche au sein de votre entreprise
- Parce que vous souhaitez vous informer et rencontrer vos pairs
- Parce que, pour vous, la bienveillance peut être synonyme de performance
Alors envie de muter votre société de l’intérieur ? On vous dit à bientôt ?
Si vous souhaitez nous rejoindre, vous pouvez contacter anne.leblanc@loptimisme.com