De nombreuses entreprises mettent en place des tests de personnalités en vue de permettre aux collaborateurs de mieux se connaître. L’intention, souvent noble (permettre aux collaborateurs de mieux interagir ensemble) peut hélas entrainer des effets pervers. Géraldine Sol – Responsable Pédagogique à NewDay Care nous dit tout dans cet article.
1/ L’étiquette qui sépare
« Quand j’ai vu que c’était un « 5 », j’ai compris que je devais l’éviter. »
C’est ce qui peut être entendu chez certains participant.e.s qui découvrent l’ennéagramme.
Quelle tristesse quand un outil puissant est mal compris, et donc mal utilisé. Car il s’agit exactement du contraire : les outils de connaissance de soi (Ennéagramme, DISC, Process Com, MBTI, Human Design…) nous apprennent la tolérance, l’écoute, l’observation et la souplesse relationnelle … et non la fuite !
Découvrant que nous avons des modes de communication et des leviers de décision différents, certain ont tendance à choisir une « famille » pour rester dans un cocon tissé et se tenir à l’écart des autres !
Se connaître, c’est appréhender les autres dans un ensemble, un système dans lequel nous pouvons nous inclure et inclure les autres, chacun à sa manière.
Quand ces outils sont le prétexte, souvent inconscient, à exclure, leur intention est détournée.
2/ Les étiquettes qui agacent
« Je ne supporte par les outils qui collent des étiquettes sur les gens »
En l’occurrence, ce ne sont pas les outils qui sont excluants, mais leur mauvais emploi ! En gardant en tête que la finalité est d’inclure, on comprend que le bénéfice direct est d’oser aller vers celui qui agit différemment, en se comportant soi-même différemment.
Cela est rendu possible par un changement de regard sur les comportements, qui répondent chacun à leur manière à des besoins individuels.
Savoir lire ces besoins, c’est se mettre à la place de l’autre, c’est mettre de côté sa carte du monde pour pouvoir lire et questionner celle de l’autre.
3/ L’amalgame
« La carte n’est pas le territoire »
Ce principe formalisé par Alfred Korzybski permet de comprendre que la carte correspond à la représentation que l’on se fait du monde, et le territoire est le monde tel qu’il est réellement (mais y-a-t-il une seule réalité ?)
Chacun ayant sa propre représentation du monde, la communication devient possible quand on accepte de regarder la même carte au même moment.
La « connaissance de soi » est donc la capacité à connaître sa carte, à la différencier du territoire, et à accepter que l’Autre puisse avoir une autre carte, qu’il convient de découvrir pour entrer réellement en interaction.
Découvrir la carte de l’autre, quand on parle de communication, c’est observer les canaux de communication utilisés : la gestuelle, le regard, les intonations, le rythme, la posture, le choix des mots… Ces canaux de communication qu’Albert Meharabian (UCLA) avait traduit par les 3V : Visuel, Vocal et Verbal.
Plus d’observation = plus d’écoute = plus de souplesse dans la relation
Mieux se connaître pour mieux connaître les autres et mieux communiquer : voilà la finalité recherchée.
À PROPOS DE NEWDAY CARE
Newday Care propose des parcours utilisateurs composés de tests, de podcasts, d’articles et de citations inspirantes, pour renforcer la confiance en soi, augmenter le niveau d’énergie, la motivation, la concentration, l’épanouissement et améliorer la gestion du stress ressenti et le sommeil des salarié.e.s. L’application est le support idéal des discussions entre collaborateurs et entre les managers et leurs membres d’équipe, grâce à ses tests de « types de communication », de « leviers de décisions », de « types de management idéal », d’ « appétences et d’intérêts professionnels » et de « joie de vivre » . Un suivi automatique des résultats est assuré pour permettre aux représentants de l’employeur (RH, managers…) de suivre l’évolution factuelle de la satisfaction au travail (motivation, stress, concentration, épanouissement, etc).