N’avez-vous jamais rêvé d’un outil qui vous permette de devenir le roi de la productivité ?
Nos univers de travail sont plus distrayants que jamais. Espace de co-working, notifications constantes, difficile de rester concentré.
En réponse à cela, Cal Newport, professeur américain de 36 ans, a développé le concept du Deep Work.
Une réponse au shallow work
Le concept a été rapidement adopté comme un antidote utile aux « mauvaises » pratiques de travail modernes. Nos cerveaux sont saturés de distractions dites improductives (emails, messages instantanés, réseaux sociaux, notifications, passage dans l’open space). Toutes les choses extérieures nous empêchent de nous concentrer et nous poussent à travailler de manière superficielle. Cela nous conduit à passer une partie de notre temps à travailler dans un état de distraction. Newport qualifie ce temps de shallow work (travail superficiel) et nous suggère vivement de le réduire, voire de l’éradiquer.
La clé : la gestion de l’attention
Ce qui est important, c’est la gestion de l’attention. Apprendre à se concentrer, ne pas passer d’une tâche à l’autre toutes les 15 minutes. Selon Newport, le multitâche ronge notre potentiel. En effet, lorsque nous portons notre attention de la tâche 1 à la tâche 2, nous se sommes pas concentrés à 100% sur la tâche 2. Il reste des résidus de la tâche 1. Une partie du cerveau y pense encore. Pour optimiser sa performance sur une tâche, il faut s’y consacrer exclusivement pendant un long moment
À chacun sa méthode
Le Deep Work demande de l’entrainement et d’établir un vrai rituel (plus ou moins drastique). Il faut faire preuve de patience, il est difficile d’apprendre à travailler de cette manière, c’est ce qui rend cette pratique si précieuse !
Pour réussir, il est possible de s’y mettre grâce à trois méthodes différentes.
– La première est l’approche monastique : éliminer toutes distractions extérieures, s’isoler, vivre comme un moine !
– La seconde est l’approche bimodale : définir chaque jour une période précise d’isolation pour travailler. Cette période devrait représenter un tiers de notre temps. Le reste de la journée ? On fait ce qu’il nous plait !
– La troisième est l’approche rythmique : avoir pour habitude de générer une plage horaire entre 60 et 90 minutes consacrée au deep work. Par exemple, à 14h, après la pause déj, travailler une heure et demie sur une tâche dans l’isolation la plus totale.
Comme nous vous l’avons conseillé dans l’article pour “apprendre à mieux travailler” et “trois tips pour être heureux” entre ces périodes de concentration, on n’oublie pas de déconnecter. Si l’attention est primordiale, la distraction n’en est pas moins importante. Que nous soyons plus lecture ou jeux vidéo, il faut aussi optimiser les pauses pour ne plus du tout penser au travail et mettre les cerveaux en mode veille.
Alors, êtes vous prêt à vous plonger dans le deep work ?
Source : Interview Cal Newport par le blog de Trello.
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